Respiration du cheval : optimiser la fonction pulmonaire et la performance

Le cheval athlète est un « super respirateur » : pour alimenter ses muscles en oxygène, il peut multiplier par vingt son volume d’air inspiré entre le repos et le galop. Mais cette remarquable faculté a un revers : la moindre atteinte des voies respiratoires – poussière de foin, spores de moisissure, virus latent ou inflammation chronique – se répercute directement sur la performance, la récupération et, à terme, la longévité sportive. La sous‑catégorie « Respiration » de Vetobest concentre compléments nutraceutiques, sirops balsamiques, huiles essentielles et dispositifs d’hygiène destinés à protéger l’arbre respiratoire, apaiser la toux et limiter l’encombrement bronchique des chevaux de loisir comme de compétition.

Anatomie et physiologie respiratoire équine : un équilibre fragile

Un canasson de 550 kg possède un volume pulmonaire de près de 55 litres ; à pleine vitesse, il peut expirer jusqu’à 80 l/minute. Pourtant, l’architecture particulière de ses poumons – alvéoles minces et réseau capillaire dense – les rend sensibles aux particules fines et aux variations thermiques. Un box mal ventilé, une litière poussiéreuse ou un manège saturé de spores Aspergillus déclenchent micro‑inflammations, hypersécrétion de mucus, puis broncho‑spasmes lorsqu’ils s’additionnent. Les chevaux souffrant de RAO/EMP (anciennement « emphysème ») ou d’asthme équin léger voient leur VO2 max chuter de 10 à 15 % ; les jeunes chevaux de course peuvent présenter des hémorragies pulmonaires induites par l’exercice (EIPH), reflétées par un saignement des naseaux ou un score endoscopique.

Problèmes respiratoires fréquents chez le cheval

  1. Toux d’écurie : irritation trachéale due à la poussière, réveil viral (herpès, influenza), froid humide.

  2. Asthme équin (RAO/EMP ou IAD) : intolérance à l’effort, expiration prolongée, ligne de flanc marquée.

  3. Congestion et écoulement nasal séreux après transport long ou changement de climat.

  4. Hémorragie pulmonaire d’effort (EIPH) chez les galopeurs, se manifestant par un jet rose clair aux naseaux.

  5. Infections bactériennes secondaires (Streptococcus zooepidemicus) aboutissant à une fièvre, une toux grasse et un rendement laitier – euh, performance – altéré.

Conséquences zootechniques et sanitaires

  • Chute de VO2 max et de la capacité de récupération ;

  • Hausse du temps au kilomètre, baisse des gains et éliminations en endurance ;

  • Risque de diffusion d’agents infectieux à l’écurie ;

  • Coût vétérinaire (antibiotiques, endoscopie, mise au repos) ;

  • Atteinte du bien‑être : le cheval tousse au travail, se défend sous la selle.

Solutions respiratoires disponibles sur Vetobest

  • Sirops contenant eucalyptus, pin sylvestre et miel : fluidifient les sécrétions et apaisent la toux sèche.

  • Compléments riches en antioxydants (vitamine C stabilisée, MSM, OPC) pour limiter le stress oxydatif alvéolaire.

  • Huiles essentielles micro‑encapsulées (ravintsara, niaouli) à diffuser dans le box ; action antiseptique douce.

  • Poudres expectorantes à base de chlorure d’ammonium et sulfate de magnésium : boostent la clairance mucociliaire.

  • Aérosols nébulisables (acide hyaluronique, NAC) administrés via masque pour hydrater la muqueuse et fluidifier le mucus.

Principales difficultés rencontrées

‑ Box poussiéreux : litière de paille longue mal secouée, foin sec distribué en hauteur.
‑ Variations thermiques brusques : cheval tondu sortant sans couvre‑rein par 4 °C.
‑ Transport prolongé > 6 h sans pause : inhalation d’ammoniac et posture tête haute réduisant le drainage muco‑ciliaire.
‑ Surveillance tardive : cavalier banalisant une toux chronique « décollage ».
‑ Discordance alimentation/environnement : ration hyper‑amylacée favorisant inflammation systémique.

Stratégies pour assainir l’appareil respiratoire

  1. Mouiller le foin ou passer au foin enrubanné dépoussiéré.

  2. Installer un système de ventilation passive (ouvertures en faîtage, filets brise‑vent) et curer quotidiennement.

  3. Fractionner l’effort : échauffement long au pas, séances de trotting pour ouvrir la cage thoracique avant le travail soutenu.

  4. Utiliser la nébulisation : 10 min/jour d’aérosol saline + NAC pour chevaux atteints de RAO.

  5. Apporter un antioxydant (vitamine C + E) surtout chez le jeune cheval en débourrage et le cheval âgé immunodéprimé.

Marques de référence présentes sur Vetobest

Audevard propose la gamme Balsamic Air, sirop et poudre associant huiles essentielles balsamiques et chélates de cuivre, plébiscitée pour déboucher rapidement les voies respiratoires tout en respectant les seuils FEI. Du côté de Ravene, le légendaire Respir’Protect associe extraits de miel et propolis aux plantes expectorantes (thym, eucalyptus) dans un gel appétent, idéal lors des transitions automne‑hiver. Horse Master se distingue avec Respir Plus, cocktail de chlorure d’ammonium, MSM et extraits de vanilline visant l’élimination rapide des sécrétions sans effet dopant. Enfin, Equistro offre Respadril, solution buvable fluide riche en thymol, anis et menthol, soutenue par des essais cliniques sur le temps de récupération post‑effort.

Nutrition, antioxydants et microbiote : un triptyque indissociable

Une flore digestive saine réduit la perméabilité intestinale et la translocation d’endotoxines vers les poumons. Compléter la ration avec des prébiotiques et limiter l’amidon stabilise l’immunité muqueuse. L’huile de lin extrudée apporte des oméga‑3 (ALA) précurseurs d’EPA‑DHA aux propriétés anti‑inflammatoires systémiques. L’apport quotidien en vitamine C (25 mg/kg) et en vitamine E (1 IU/kg PV) protège les membranes alvéolaires du stress oxydatif induit par l’exercice et la pollution aérienne.

Liste des complications possibles

  • Hémorragie pulmonaire récidivante chez le trotteur ;

  • Pneumonie d’aspiration post‑sédation : alimentation trop précoce après gastroscopie ;

  • Sur‑dosage d’huiles essentielles irritant la muqueuse ;

  • Contraintes antidopage FEI concernant eucalyptus et menthol ;

  • Toux chronique non infectieuse transformée en abcès pulmonaires faute de diagnostic.

Solutions complémentaires

  • Mise en place d’un couvre‑cou respirant pour limiter la poussière lors du foin.

  • Organisation de pauses hydratation toutes les 4 h en transport longue distance.

  • Suivi endoscopique semestriel chez le cheval de course, dosage de globules rouges dans les voies profondes.

  • Vérification des ventilations croisées dans le camion ;

  • Consultation d’un vétérinaire pour un lavage broncho‑alvéolaire (LBA) si la toux persiste > 3 semaines.

Important : Les informations, conseils et produits présentés sur Vetobest sont fournis à titre indicatif et ne sauraient en aucun cas remplacer l’examen, le diagnostic ni les recommandations personnalisées d’un vétérinaire ou d’un professionnel de santé animale. Pour toute question relative à la fonction respiratoire de votre cheval, consultez toujours un praticien équin qualifié.

Vetobest : logistique, traçabilité et expertise

Les compléments respiratoires équins référencés chez Vetobest sont conservés à température contrôlée pour préserver la stabilité des huiles essentielles et des vitamines. Les expéditions quotidiennes garantissent la continuité de programme, clé d’une amélioration durable. Nos conseillers équins, formés à la pathologie respiratoire, vous accompagnent pour sélectionner la galénique (sirop, poudre, liquide) la mieux adaptée au tempérament de votre cheval et aux exigences réglementaires de votre discipline.

Un souffle libre pour une performance durable

Préserver la fonction pulmonaire, c’est investir dans la longévité sportive et le confort quotidien de son cheval. En conjuguant hygiène de l’environnement, gestion du travail et soutien nutraceutique ciblé – sélectionné auprès de marques de référence telles qu’Audevard, Ravene, Horse Master et Equistro – Vetobest vous offre un éventail de solutions fiables, scientifiquement validées et conformes à la réglementation : un atout décisif pour reprendre la piste d’un pas fier, sans toux ni souffle court.