Suivant sa race et son âge, la poule pondeuse peut pondre jusqu’à 250 œufs par an. Mais pour ce faire, il faut veiller à lui fournir une alimentation de qualité et en quantité suffisante, en plus de compléments alimentaires pour prévenir toute carence.

L’alimentation de la poule pondeuse

Une poule consomme entre 100 et 150 g de nourriture par jour. Les céréales comme l’orge, le maïs et le blé sont la base de son alimentation. Le reste se répartit entre les oléagineux et les minéraux. L’accès à un parcours herbeux, source de verdure et d’insectes, permet de compléter sa ration quotidienne. Omnivore, la poule pondeuse se nourrit volontiers de déchets de cuisine, mais un tri s’impose. Elle ne doit pas manger d’épluchures de kiwi, d’oignon, de banane, les plats cuisinés salés et épicés, de pomme de terre crue et de pain moisi. Pour permettre à la poule de bien digérer, il faut aussi lui donner de petits cailloux. Ils aident le gésier à broyer les graines et tout ce qui est ingéré d’ailleurs.

Supplémentation nutritionnelle

Une supplémentation nutritionnelle est essentielle pour prévenir toute carence. Ainsi pour la poule pondeuse, il faut lui fournir un complément alimentaire riche en calcium pour lui permettre de fabriquer des coquilles solides. L’alimentation ne couvrant pas toujours les besoins en vitamines et autres nutriments essentiels comme les acides aminés, une supplémentation est vivement conseillée. Une carence altère sa santé, mais peut aussi engendrer des désagréments comme le picage.
L’hydratation

La consommation d’eau quotidienne d’une poule est proportionnelle à la quantité d’aliments secs qu’elle ingère. Elle boit entre 250 et 600 ml d’eau par jour, voire 1 l en cas de grosse chaleur. Une poule pondeuse ou pas doit avoir accès à de l’eau à volonté et en quantité suffisante. Il faut ainsi prévoir assez d’abreuvoirs pour toutes les poules.

Les poules pondeuses et le picage

Le picage est un phénomène dû à une carence nutritionnelle ou à des conditions de vie inadaptées. Il peut conduire à la mort. La poule concernée s’arrache ses plumes ou celles de ses congénères. Chez la poule pondeuse, ce trouble comportemental est plus grave. Durant la ponte quand l’oviducte est exposé, les congénères piquent le cloaque, ce qui peut conduire jusqu’à l’éventration. La couleur rouge et les blessures attirent en effet les poules. Il existe des compléments alimentaires spécifiques pour atténuer ce trouble, s’il est dû à un déséquilibre nutritionnel.